La digitopressure (ou digitoponcture), plus ancienne que l’acuponcture, fut utilisée en Chine par les médecins dès le Vème siècle avant J.-C., avant de l’être par les profanes. Sans aiguille, elle représente un système de santé aussi efficace que l’acuponcture.

Cette méthode présente de nombreux avantages et ne se limite pas seulement aux douleurs. Elle permet aussi des améliorations dans de nombreux cas de déficiences organiques, par exemple les troubles digestifs.

La digitopressure ne risque pas d’entrainer d’effets secondaires nocifs.

Inspirée de la médecine traditionnelle extrême-orientale, elle consiste à presser du bout des doigts un ou plusieurs points du corps dans le but d’harmoniser l’énergie qui est en nous. Comme l’acuponcture (utilisation d'aiguilles), elle s’appuie en effet sur l’idée que nos maladies, physiques ou psychiques, sont dues à une mauvaise répartition de notre potentiel énergétique.

Ainsi, en stimulant des points bien précis, on peut la réguler, donc être soulagé, voire guéri. Comme toutes les techniques qui n’ont pas fait l’objet d’études scientifiques poussées, elles ont leurs détracteurs, mais aussi leurs partisans.

Selon ces derniers, elle atténuerait des troubles aussi différents que :
  • le surpoids,
  • les jambes lourdes,
  • la paresse digestive,
  • le trac, l'anxiété,
  • la fatigue passagère,
  • les courbatures,…
Cette méthode se base sur les 14 grands méridiens d’acuponcture qui constituent un véritable réseau de canalisation de l’énergie vitale (le Qi) en médecine chinoise. Ces méridiens sont reliés aux principaux organes vitaux de l’organisme.

Cette inter-relation entre les méridiens et les organes internes explique, par exemple, qu'on puisse, en pressant sur certains points du pied, tonifier un organe aussi distant que le foie.

On peut ne pas être réceptif à l’acuponcture, mais être réceptif à la digitopressure.

Des séances de digitopressure peuvent être également pratiquées dans le cadre du bien-être.